Persécution religieuse dans le monde arabe

Au Liban, bien que la Constitution garantisse la liberté de religion, les membres de certaines minorités religieuses sont souvent confrontés à des discriminations en matière d'emploi et de logement. Les Bahaïs, en particulier, sont souvent harcelés et leurs biens sont saisis par l'État.

En Jordanie, les chrétiens représentent une minorité religieuse importante, mais ils sont souvent confrontés à des restrictions en matière de liberté de culte. Les convertis de l'islam au christianisme font face à des pressions pour renoncer à leur nouvelle foi, tandis que les chrétiens sont souvent empêchés de construire de nouvelles églises.

Au Maroc, bien que la Constitution garantisse la liberté de religion, les membres de la communauté chiite font souvent l'objet de discriminations et sont exclus des emplois dans la fonction publique et l'armée. Les membres de la communauté juive font également face à des difficultés, notamment en matière de propriété foncière et de reconnaissance de leurs droits religieux

En Algérie, les membres de la communauté ahmadie sont souvent persécutés et leur pratique religieuse est souvent limitée. Les membres de la communauté chrétienne sont également confrontés à des difficultés, notamment en matière de construction d'églises et d'obtention de visas pour les missionnaires étrangers.

En Tunisie, les membres de la communauté juive sont confrontés à des difficultés en matière de propriété foncière et d'accès à des emplois dans la fonction publique. Les membres de la communauté chrétienne font également face à des restrictions en matière de liberté de culte.

En Égypte, les membres de la communauté copte représentent une importante minorité religieuse, mais ils sont souvent confrontés à des discriminations et des violences. Les coptes sont souvent victimes d'attaques terroristes, et leur construction d'églises est souvent entravée.

En Arabie Saoudite, l'islam sunnite est la seule religion autorisée, et les membres d'autres religions sont souvent persécutés et exclus de la société. Les non-musulmans ne sont pas autorisés à construire des églises ou des temples, et leur pratique religieuse est souvent limitée.

Bien que la constitution koweïtienne garantisse la liberté religieuse, les groupes religieux nonmusulmans rencontrent des défis importants dans le pays. Par exemple, il est difficile pour les nonmusulmans d'obtenir des permis pour construire de nouveaux lieux de culte.

Au Qatar, le gouvernement reconnaît les droits des minorités religieuses, mais les membres de ces groupes ont été confrontés à des harcèlements et des discriminations. Par exemple, certains travailleurs étrangers membres de groupes religieux non-musulmans ont été soumis à des restrictions quant à leur capacité de pratiquer leur foi.

À Bahreïn, le gouvernement reconnaît les droits des minorités religieuses, mais les membres de ces groupes ont été confrontés à des harcèlements et des discriminations. Par exemple, certains musulmans chiites ont signalé qu'ils se sont vu refuser des opportunités d'emploi ou ont été victimes d'abus verbaux.

Bien que les Émirats arabes unis aient fait des progrès ces dernières années dans la promotion de la liberté religieuse, certaines minorités religieuses rencontrent toujours des défis. Par exemple, les groupes religieux non-musulmans font souvent face à des restrictions quant à leur capacité de construire de nouveaux lieux de culte, et les membres de ces groupes ont signalé des harcèlements et des discriminations.